J'avais digéré « Charly 9 ».
J'avais trouvé ça un peu décalé, comme beaucoup j'imagine. Mais je m'étais
toutefois promis de faire un effort d'ouverture d'esprit. J'ai voulu me hisser
vers les sommets pointés par les critiques dithyrambiques. J'ai donc risqué
« Fleur
de Tonnerre ».
Mais non, ça ne passe pas ! page 100, je craque. J'ai fait un effort, je
parvenu au tiers du chemin, mais je n'en peux plus. Je jette l'éponge et laisse
cette prose loufoque à ceux qui ont une élévation intellectuelle suffisante
pour apprécier la qualité de l'œuvre.
Je n'aime pas le style heurté, enjolivé de grossièretés sous
prétexte d'humour. Quant au récit, il est décousu et part dans tous les sens.
Les digressions saugrenues m'horripilent quand elles sont le lot de chaque
page. Je ne parviens pas à lire les phrases d'un seul jet sans m'interroger sur
ce que je viens de lire.
Je laisse ces divagations labyrinthiques au snobisme
intellectuel supérieur. Je conviens de ma modicité intellectuelle. La lecture
est pour moi synonyme de plaisir, pas de supplice.
Et comme après une chute de cheval, il faut remonter en selle tout de suite ou
jamais, je vais chercher un autre livre sur les rayons de ma bibliothèque.
Merci Jean
Teulé de me donner l'occasion d'affirmer qu'il en faut pour tous les
goûts. Je ne critiquerai pas ceux qui se délectent de vos ouvrages.